La libertĂ© des uns s`arrĂȘte lĂ  oĂč commence celle des autres Lasemaine derniĂšre SĂ©golĂšne Royal rendait hommage Ă  Fidel Castro oubliant les opposants qui ont souffert du rĂ©gime. Ce qui dĂ©range François Morel, c'est le Vousne la trouvez pas conne et dĂ©nuĂ©e de sens cette phrase ? Qu'est ce qui permet de dĂ©limiter la libertĂ© ? - Topic "Ta libertĂ© s'arrĂȘte lĂ  oĂč Maisça implique que celle des autres s’arrĂȘte aussi lĂ  oĂč commence la mienne ! Et lĂ , ça ne va plus. Parce que je ressens qu’on s’en prend Ă  ma libertĂ© de penser, de bosser, de voir mes proches, et de me dĂ©placer Alors, comme il faut le faire dans les entreprises de temps en temps, mettons un peu de factuel sur la table LalibertĂ©, c'est la possibilitĂ© pour une personne de faire tout ce qu'elle veut, oĂč et quand elle le veut, de la maniĂšre qu'elle le souhaite. Dans la rĂ©alitĂ© de la vie en sociĂ©tĂ©, cette dĂ©finition est difficilement applicable : on dit que "la libertĂ© des uns s'arrĂȘte lĂ  oĂč commence celle des autres" ; c'est-Ă -dire que la libertĂ© doit respecter les droits des Vay Tiền Nhanh Chỉ Cáș§n Cmnd. 10 citations pour savourer la libertĂ©Quoi de plus beau que la libertĂ© ? La libertĂ© de penser, de vivre, de se vĂȘtir ou encore d'aimer comme on l'entend. Parce que ce concept est trĂšs cher Ă  notre cƓur, nous avons dĂ©cidĂ© de vous partager nos citations favorites sur la libertĂ© en espĂ©rant qu'elles vous inspirent autant qu'elles nous ont inspirĂ©es. N'hĂ©sitez pas Ă  nous laisser un commentaire pour nous dire ce que vous en avez pensĂ© ou si vous en avez d'autres Ă  nous soumettre, on adore vous lire !1. “Il n'est point de bonheur sans libertĂ©, ni de libertĂ© sans courage.” PĂ©riclĂšs2. “La libertĂ©, c'est la possibilitĂ© d'ĂȘtre et non l'obligation d'ĂȘtre.” RenĂ© Magritte3. “Votre vraie libertĂ© commence lorsque vous pouvez choisir entre deux choses.” Richard Bolles4. “Est-ce la libertĂ© qui change la saveur de la vie ?” Catherine Cusset5. “Ma seule libertĂ© est de rĂȘver, alors je rĂȘve de libertĂ©.” BenoĂźt Granger6. “La libertĂ© d'aimer n'est pas moins sacrĂ©e que la libertĂ© de penser.” Victor Hugo7. “La rĂ©volte extĂ©rieure est la seule maniĂšre de rĂ©aliser la libertĂ© intĂ©rieure.” Jim Morrison8. “La libertĂ© ne s'achĂšte pas, elle se prend, non ?” StĂ©phane Hoffmann9. “Je n'appartiens Ă  personne ; quand la pensĂ©e veut ĂȘtre libre, le corps doit l'ĂȘtre aussi.” Alfred de Musset10. “L'homme qui rĂ©clame la libertĂ©, c'est au bonheur qu'il pense.” Claude AvelineLe concept de libertĂ© diffĂšre d'une personne Ă  une autre, il dĂ©pend de notre vĂ©cu, de nos attentes, de notre rapport aux contraintes 👋 Je ne supporte pas les contraintes, qu'est-ce que ça dit de moi ?, de notre rapport Ă  l'autoritĂ© et bien d'autres choses encore. Une chose est sĂ»re, il participe Ă  notre Ă©panouissement et Ă  notre bien-ĂȘtre. Nous avons besoin de nous sentir libres pour ĂȘtre heureuses. Tout dĂ©pend de ce qu'on entend par libertĂ©, n'oublions pas que libertĂ© des uns commence lĂ  oĂč s'arrĂȘte celle des autres... Prenez donc le temps de vous interroger sur votre rapport Ă  la libertĂ©, qu'est-ce qu'il vous inspire ? À quel point est-il important dans votre vie ? Qu'est-ce que la libertĂ© pour vous ? Par quoi se traduit-elle dans votre quotidien ? Et comme toutes ces questions ne sont pas simples et demandent une sĂ©rieuse introspection, de remonter Ă  vos diffĂ©rentes expĂ©riences passĂ©es, il peut ĂȘtre intĂ©ressant d'ĂȘtre accompagnĂ©e d'un professionnel. L'avis de la rĂ©daction libĂ©rez votre esprit !Pour ĂȘtre vraiment libre, il faut que notre esprit soit lui aussi totalement libĂ©rĂ© de tout ce qui peut le freiner pensĂ©es limitantes, angoisses, peur de l'avenir, peur de ne pas ĂȘtre Ă  la hauteur, etc... Nous sommes souvent nos propres bourreaux ou esclaves de nos dĂ©sirs sans nous en rendre compte. Contactez l'un de nos coachs pour vous libĂ©rer de tout ce qui vous pĂšse et aller de l'avant. N'attendez pas pour prendre rendez-vous si vous sentez que quelque chose ne va pas.đŸ€— Se comprendre, s'accepter, ĂȘtre heureuse... C'est ici et maintenant !BornToBeMeContacter un coachMais aussi SĂ©rotonine, 4 choses Ă  savoir sur l'hormone du bonheurLe moodboard un bon moyen de ne pas perdre ses rĂȘves de vue !Et si on se demandait vraiment comment ça va ? La libertĂ© consiste Ă  pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas Ă  autrui », selon l'article 4 de la DĂ©claration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789. Ou alors, selon la maxime populaire ma libertĂ© s’arrĂȘte lĂ  oĂč commence celle des autres. Ces rappels sont nĂ©cessaires, Ă  l’heure oĂč de plus en plus de manifestants Ă  travers le monde dĂ©crient l’obligation de porter un masque comme une atteinte Ă  la libertĂ© individuelle, et oĂč en France aussi la question vire parfois Ă  la violence, comme le montre le cas de l’homme tabassĂ© dans son commerce dĂ©but aoĂ»t pour avoir exigĂ© le port du masque. Mais pourquoi ces nouvelles obligations suscitent-elles autant de polĂ©miques et de contestation ? Porter, ou non, un masque est-il rĂ©ellement une question qui concerne la libertĂ© ? Une atteinte aux libertĂ©s fondamentales Cette question fait dĂ©bat depuis le mois d’avril, quand la Ligue des Droits de l’Homme a saisi la justice, considĂ©rant que l’arrĂȘtĂ© municipal de Sceaux, imposant le port du masque et un couvre-feu, constituait une atteinte aux libertĂ©s fondamentales. La dĂ©cision du Conseil d’État du 17 avril 2020 a conclu que l’arrĂȘtĂ© en question port[ait] une atteinte immĂ©diate Ă  la libertĂ© d’aller et venir et Ă  la libertĂ© personnelle ». Notons toutefois que cette dĂ©cision n’implique pas que l’obligation du port de masque ait Ă©tĂ© jugĂ©e contraire Ă  la libertĂ© ; ce qui Ă©tait en question, c’était l’habilitation du seul maire de dĂ©cider de mesures plus strictes pour sa commune que celles en vigueur pour toute la France. Selon un communiquĂ© de la Ligue des Droits de l’Homme, c’est d’ailleurs ce systĂšme Ă  deux vitesses qui posait problĂšme, ainsi que le fait d’imposer le port du masque alors que ceux-ci n’étaient pas disponibles pour la population. Alors, Ă  quelle libertĂ© l’obligation du port du masque porterait-elle atteinte ? Certainement pas Ă  celle d’aller et venir, puisqu’il est tout Ă  fait Ă©vident que la libre circulation des personnes est possible – et mĂȘme renforcĂ©e tant que la mesure permet d’éviter un nouveau confinement – par cette mesure de prophylaxie. Une forme d’ esclavage » ? Certaines des voix qui s’élĂšvent contre le port du masque suggĂšrent que cette obligation porterait atteinte Ă  leur libertĂ© d’expression, de conscience ou de vie privĂ©e. Lors d’un grand rassemblement Ă  Berlin le 1er aoĂ»t, qui a mobilisĂ© quelque 20,000 personnes venant de tout le pays, les manifestants anti-masques ont dĂ©noncĂ© cette obligation comme une forme d’esclavage et ont revendiquĂ© le fait d’ĂȘtre libres ». Ces remarques font Ă©cho aux propos scandĂ©s depuis des mois lors de manifestations aux États-Unis, souvent appropriant le slogan de la lutte pour le droit des femmes et le choix de l’avortement – mon corps, mon choix » – Ă  cette fin. Ce refus de politiques de prĂ©vention est particuliĂšrement inquiĂ©tant, surtout lorsque l’on tient compte du fait qu'un grand nombre de personnes qui jugent ces mesures liberticides » sont prĂ©cisĂ©ment celles qui par ailleurs refusent la libertĂ© de choix dans d’autres contextes, comme l’avortement ou les droits des communautĂ©s LGBT+. Que veut dire ĂȘtre libre ? À l’heure actuelle, toute question de choix est immĂ©diatement appropriĂ©e dans un discours sur la libertĂ© individuelle. Ce faisant, cependant, l’on oublie souvent que la libertĂ© n’est pas l’absence de toute contrainte ou l’autodĂ©termination absolue, mais que nos libertĂ©s existent dans une sphĂšre sociale et politique, et sont de ce fait limitĂ©es par celles des autres. Comme l’a bien dit Montesquieu dans De l’esprit des lois, la libertĂ© ne peut ĂȘtre garantie que dans un contexte de limitation et de respect de la loi Il est vrai que dans les dĂ©mocraties le peuple paraĂźt faire ce qu’il veut ; mais la libertĂ© politique ne consiste point Ă  faire ce que l’on veut. Dans un État, c’est-Ă -dire dans une sociĂ©tĂ© oĂč il y a des lois, la libertĂ© ne peut consister qu’à vouloir faire ce que l’on doit vouloir, et Ă  n’ĂȘtre pas contraint de faire ce que l’on ne doit pas vouloir. Il faut se mettre dans l’esprit ce que c’est que l’indĂ©pendance, et ce que c’est que la libertĂ©. La libertĂ© est le droit de faire tout ce que les lois permettent ; et si un citoyen pouvait faire ce qu’elles dĂ©fendent, il n’aurait plus de libertĂ©, parce que les autres auraient tout de mĂȘme ce pouvoir. » Être libre, ainsi, ce n’est pas faire tout ce que l’on veut, c’est faire ce que l’on veut dans un cadre qui garantit la possibilitĂ© Ă  tous de dĂ©cider Ă©galement un maximum pour et par eux-mĂȘmes. C’est pourquoi aucune libertĂ© n’est absolue la libertĂ© d’opinion ou d’expression, si souvent revendiquĂ©e aujourd’hui Ă  l’ùre du numĂ©rique, connaĂźt elle aussi des limites, renforcĂ©es mĂȘme par la loi du 24 juin 2020 visant les contenus sur Internet. Il est, par exemple, interdit de tenir des propos qui incitent Ă  la haine ou Ă  la violence, prĂ©cisĂ©ment parce que ce type de propos met Ă  mal la libertĂ© d’autrui et le systĂšme sur lequel se fonde la protection de cette libertĂ©. Une ingĂ©rence du pouvoir Ces considĂ©rations s’appliquent-elles aussi lorsqu’il s’agit du port du masque ? Selon d’aucuns, cette obligation constitue une ingĂ©rence de la part des pouvoirs publics sur leurs choix personnels, une forme de paternalisme qu’ils estiment inacceptable. C’est Ă  chacun, ils disent, de dĂ©cider s’il veut se mettre en danger, prendre le risque de tomber malade. Ce n’est pas le rĂŽle de l’État d’intervenir dans les choix et les prĂ©fĂ©rences. Si un tel argument est recevable, ce type de raisonnement n’est valable que dans les cas oĂč les choix et prĂ©fĂ©rences ne comportent aucun tort commis Ă  l’égard d’autrui, et n’entraĂźnent aucune restriction de ses droits ou libertĂ©s fondamentales. Dans le cas du port du masque, pourtant, il ne s’agit pas d’une obligation de se protĂ©ger, mais d’une mesure visant la protection des autres, et surtout les plus vulnĂ©rables au sein de notre sociĂ©tĂ©. S’il est vrai que la DĂ©claration universelle des droits de l’homme garantit la libertĂ© d’expression et de conviction, il ne faut pas oublier cet autre droit mentionnĂ© dans l’article 3 Tout individu a droit Ă  la vie, Ă  la libertĂ© et Ă  la sĂ»retĂ© de sa personne ». Or, c’est prĂ©cisĂ©ment ici qu’intervient la limitation imposĂ©e Ă  notre libertĂ© suggĂ©rĂ©e dans la DĂ©claration des droits de l’homme et du citoyen et par Montesquieu. Car, confrontĂ©s Ă  une pandĂ©mie qui coĂ»te la vie quotidiennement Ă  des milliers de personnes Ă  travers le monde, et qui entraĂźne par ailleurs de nombreux dommages collatĂ©raux Ă©conomiques et sociaux, l’on peut argumenter que la protection de la vie, la libertĂ© et la sĂ»retĂ© d’autrui doit ĂȘtre priorisĂ©e par rapport Ă  la libertĂ© d’opinion, de conviction ou de prĂ©fĂ©rences individuelles. S’il existe des moyens simples et efficaces pour ralentir la propagation de la maladie et les pertes humaines, comme le port du masque, ceux-ci ne doivent ainsi pas ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme des entraves Ă  notre libertĂ©, mais au contraire comme une maniĂšre de la promouvoir. La libertĂ© absolue, c’est la responsabilitĂ© absolue Il y a peut-ĂȘtre ceux que ces arguments ne convaincront pas, ceux qui verront dans ces dĂ©finitions politiques une conception dĂ©flationniste de la libertĂ© humaine, qui refuse l’autonomie et l’autodĂ©termination individuelles. Rappelons, cependant, que mĂȘme les penseurs qui ont dĂ©fendu une conception beaucoup plus radicale de la libertĂ© humaine, comme Jean‑Paul Sartre qui affirmait que la libertĂ© Ă©tait la possibilitĂ© de se choisir indĂ©pendamment des contextes politiques ou des normes, n’ont jamais soutenu que l’exercice de la libertĂ© Ă©tait sans contraintes. Pour Sartre, notamment, la libertĂ© absolue va de pair avec la responsabilitĂ© absolue. C’est parce que l’homme est libre qu’il est responsable, et Sartre prĂ©cise que cela ne veut pas dire que l’homme est responsable de sa stricte individualitĂ©, mais qu’il est responsable de tous les hommes. » Aucune norme, aucune loi, aucune institution ne peut nous dire ce que nous devons faire, ce qui est juste. Cependant, nos actions et nos choix impactent les autres qui nous entourent, et c’est prĂ©cisĂ©ment parce que ces actions sont libres que nous devons rĂ©pondre de leurs consĂ©quences. Autrement dit, une conception radicale de la libertĂ© implique une conscience accrue du fait que nous tenons la vie et la libertĂ© de toute autre personne entre nos mains. Quelle que soit notre conception de la libertĂ©, aucun argument juridique ni moral ne permet de soutenir l’idĂ©e que l’obligation du port du masque serait contraire Ă  cette libertĂ©. Un seul argument allant dans ce sens serait valable, et il est loin d’ĂȘtre le plus frĂ©quemment citĂ© sur les rĂ©seaux sociaux ou lors de manifestations. Cet argument est d’ordre Ă©conomique. En effet, les masques coĂ»tent cher, et surtout dans un pays comme les États-Unis, oĂč actuellement 10 % de la population ne dispose pas de suffisamment de nourriture, exiger le port du masque pour sortir alors qu’on ne prĂ©voit pas de distribution de ces masques ou d’aide financiĂšre Ă  ces populations peut en effet constituer une atteinte Ă  la libertĂ© de circuler. Cependant, ceci ne devrait pas comporter un argument contre le port du masque, mais au contraire encourager nos sociĂ©tĂ©s Ă  garantir un accĂšs Ă©quitable aux ressources nĂ©cessaires pour la subsistance et la protection des droits de tous. Je prends la plume aujourd’hui pour soutenir la campagne de sensibilisation LibertĂ© d’oppression – libĂ©rer la parole, pas la haine » qui vise Ă  lutter contre les propos haineux, l’intimidation et la dĂ©sinformation dans certains mĂ©dias au QuĂ©bec. Je suis honorĂ© de pouvoir joindre ma voix Ă  celles de Catherine Dorion, de JoĂ«l Lightbound et des autres personnalitĂ©s publiques qui ont signĂ© la dĂ©claration, et je veux aujourd’hui apporter mon grain de sel d’ancien animateur trash Ă  la rĂ©flexion collective que nous avons grand besoin d’avoir sur le sujet. La premiĂšre fois que j’ai exercĂ© ma libertĂ© d’expression mĂ©diatique, c’était pour dĂ©noncer haut et fort » la dĂ©putĂ©e Pierrette Cardinal dans la tribune aux lecteurs de l’hebdo L’Information rĂ©gionale de ChĂąteauguay. C’était en 1985, et j’avais 16 ans. Innocent et ignorant, je dĂ©nonçais en quatre paragraphes bien tassĂ©s et intenses l’unilinguisme anglais sur le territoire des PremiĂšres Nations de Kahnawake. Je baignais Ă  l’époque dans un univers d’ignorance et de racisme. Je m’étais exprimĂ©. À tort et Ă  travers. Longtemps j’ai chantĂ© dans cette sinistre chorale aux quarts de ton douteux et aux dissonances faciles ornĂ©es de mauvais goĂ»t et aux fioritures parfois destructrices. Pendant mes annĂ©es comme commentateux » Ă  la tĂ©lĂ© et Ă  la radio, je me suis enfoncĂ© dans le trash et l’opinion instantanĂ©e. La dĂ©couverte du pouvoir et de l’influence que j’avais m’a montĂ© Ă  la tĂȘte. C’était malsain, ça m’a amenĂ© dans une spirale de violence verbale qui nuisait au dĂ©bat. Tous les jours, c’était dans le nĂ©gatif. Aujourd’hui, pour plusieurs raisons trĂšs personnelles, je suis ailleurs. Heureusement. Plusieurs voudraient que cette libertĂ© d’expression qu’on exerce derriĂšre un micro, un clavier ou une camĂ©ra soit absolue. Le citoyen pourra lui-mĂȘme construire sa propre opinion », nous dit-on. Mais qu’est-ce qu’une opinion sans connaissances ni explications ? Que vaut l’opinion pure quand celle-ci rĂ©side dans la haine, le mĂ©pris et les raisonnements faciles ? Pourquoi se donner la peine d’exprimer une opinion derriĂšre un micro si les prĂ©misses du dĂ©bat sont biaisĂ©es ? Combien de dĂ©tenteurs d’opinions » pourraient passer le test de connaissance du sujet qu’ils dĂ©molissent avec dĂ©sinvolture ? Il n’existe malheureusement que peu de remparts contre cette mĂ©diocritĂ© ambiante. Dieu merci, le rĂ©seau public existe au Canada et aux États-Unis. La libertĂ© d’expression sur des tribunes mĂ©diatiques est-elle absolue ? Je rĂ©ponds que cette libertĂ© vient avec une responsabilitĂ©, et que lorsqu’elle n’est pas utilisĂ©e de maniĂšre responsable, il y a un vrai prix Ă  payer. Ce prix est celui d’une vie qu’on aura dĂ©truite au passage. Celui de voir s’installer la zizanie entre diffĂ©rents groupes sociaux plutĂŽt que le dialogue et la comprĂ©hension. Celui de faire passer l’ infotainment », les commentateux et la confusion des genres devant le journalisme et les professionnels de l’information. Celui de faire passer le fric, les clics et les vedettes avant la dĂ©mocratie. J’ai peur pour mes enfants. Mais j’ai confiance que la gĂ©nĂ©ration qui se lĂšve saura faire mieux que nous. La libertĂ© d’expression est absolument prĂ©cieuse. Mais comme toute libertĂ©, elle s’arrĂȘte lĂ  oĂč commence celle des autres. À voir en vidĂ©o La libertĂ© dans une RĂ©publique ne peut pas ĂȘtre celle des loups dans la bergerie. La laĂŻcitĂ© reprĂ©sente la meilleure garantie d'une libertĂ© de pensĂ©e mĂȘme minoritaire, mais la libertĂ© ne peut pas ĂȘtre celle de spolier les autres. La rĂ©publique donne des droits et impose des devoirs. Les actes d’intolĂ©rance se multiplient dans la foulĂ©e de l’intolĂ©rance sarkozienne qui a osĂ© Ă  LATRAN piĂ©tiner l’instituteur de la RĂ©publique, qui serait tellement au dessous du curĂ© ! Des oeuvres d’art agressent les convictions d’une communautĂ©, en rĂ©pondant agressivement Ă  l’envahissement du paysage par des symboles d’une autre. Un clĂ©ricalisme rĂ©veille toujours un anticlĂ©ricalisme. je suis allĂ© jusqu'Ă  crĂ©er un site riposte Ă  ce discours de LATRAN. Dans la suite de la pensĂ©e du pape actuel des catholiques, voilĂ  qu’on parle de laĂŻcisme comme si c’était un concept Ă  promouvoir la France est dĂ©jĂ  solidement laĂŻque. La libertĂ© de pensĂ©e, d’expression, conquĂȘte de la RĂ©volution française, mĂšre de la laĂŻcitĂ© qui n’est pas une opinion mais la libertĂ© d’en avoir une et mĂȘme d’en changer, s’accompagne dans la devise rĂ©publicaine de deux mots aussi importants Ă©galitĂ©, fraternitĂ©. L’égalitĂ© concerne des droits, la fraternitĂ© renvoie Ă  la solidaritĂ©, la RĂ©publique laĂŻque est aussi sociale. Sans ces piliers, la rĂ©publique pourrait n’ĂȘtre qu’une banale dĂ©mocratie. IsolĂ© d’un contexte rĂ©publicain, la libertĂ© peut faire beaucoup de mal Sous la houlette de Milton FRIEDMAN la libertĂ© du marchĂ©, que l’on retrouve dans les exigences des traitĂ©s europĂ©ens d’une obligatoire concurrence libre et non faussĂ©e », ruine notre Ă©conomie et jette des millions de travailleurs dans le chĂŽmage. Nous avons payĂ© en France nos centrales Ă©lectriques atomiques, nous en paierons le recyclage, mais aux yeux de l’Europe, EDF entreprise nationale en cours de privatisation bĂ©nĂ©ficie d’un avantage qui fausse la concurrence, car le courant atomique » est moins cher
Le gouvernement français contraint EDF Ă  vendre 20% de son courant Ă©lectrique nuclĂ©aire Ă  ses concurrents GDF Suez, PowĂ©o, Direct Ă©nergie pour leur permettre de le revendre Ă  des clients qu’ils s’efforceront de prendre Ă  EDF. Les actionnaires et le PDG de ces sociĂ©tĂ©s ramasseront notre mise ». Sans mĂȘme se baisser ! Il restera Ă  EDF, si elle garde ses clients, Ă  faire fonctionner des centrales Ă  charbon, fuel ou gaz pour rĂ©pondre Ă  la demande habituelle, mais avec des coĂ»ts de production plus Ă©levĂ©s, elle devra vendre plus cher son kwh et donc favoriser l’évaporation de sa clientĂšle, ou faire des Ă©conomies sur d’autres postes comme l’entretien de ses centrales ou de ses barrages. La libertĂ© des syndicats patronaux du monde a fait flĂ©chir les Ă©tats, et aujourd’hui les salariĂ©s sont dans nos pays les vaincus de l’Histoire. L’égalitĂ© de la dĂ©claration des droits de l’Homme est devenue l’égalitĂ© des droits humains aprĂšs sa gĂ©nĂ©ralisation en dĂ©claration universelle. Les femmes sont donc censĂ©es avoir les mĂȘmes droits que les hommes. C’est loin d’ĂȘtre universel, mais en France on essaie d’y parvenir Ă  petits pas. Les associations laĂŻques militent pour cette Ă©galitĂ©. Des symboles religieux de supĂ©rioritĂ© de l’homme la kippa que la femme juive n’a pas le droit de porter, la burka ou le voile rĂ©servĂ©s aux femmes de milieux musulmans sont interdits dans les service publics. L’excision destinĂ©e Ă  empĂȘcher la femme d’accĂ©der Ă  un plaisir sexuel est interdite mais encore pratiquĂ©e dans notre pays dans des milieux d’origine africaine musulmane. La libertĂ© de disposer de son corps et de ne pas garder un enfant non dĂ©sirĂ© suite Ă  un viol par exemple a bien fait l’objet de lois sur l’IVG mais cette loi est condamnĂ©e par une petite puissance Ă©trangĂšre, le Vatican, et des catholiques fondamentalistes, en France, s’emploient parfois par la force, Ă  empĂȘcher ces opĂ©rations. Les chrĂ©tiens Ă©vangĂ©listes ont presque rĂ©ussi Ă  gĂ©nĂ©raliser leur oppression aux USA sur ce point. Les religions monothĂ©istes n’ont jamais Ă©tĂ© favorables Ă  l’égalitĂ© hommes /femmes. En concurrence sur la marchĂ© des croyances, elles tombent vite d’accord sur une prĂ©tendue inĂ©galitĂ©. N’ai-je pas entendu derniĂšrement Monsieur BARBARIN, archevĂȘque de LYON, Ă  propos d’un nouvel asservissement des femmes en POLOGNE, poser une curieuse question Ă  Monsieur PENA RUIZ, philosophe de la laĂŻcitĂ©, Ă©voquant l’assujettissement des femmes en POLOGNE Et si la majoritĂ© des gens le veut, au nom de la dĂ©mocratie, n’est ce pas juste ? » Nos lois font sans cesse l’objet de dĂ©tournements et il est heureux que des citoyens et des citoyennes combattent les dĂ©bordements. La libertĂ© est encadrĂ©e et doit continuer Ă  l’ĂȘtre. Il faut rappeler que notre DĂ©claration des droits de l’Homme et du citoyen Ă©tait accompagnĂ©e d’une dĂ©claration des devoirs. Nous avons un peu oubliĂ© les devoirs. Sur le site RetraitĂ©s dans la RĂ©publique », sous la rubrique CitoyennetĂ© Ă  gauche on touve le chapitre Devoirs du citoyen et dans ce chapitre l’article DĂ©claration des devoirs qui rappelle et prĂ©cise cette dĂ©claration des Devoirs, jamais abrogĂ©e ! Dans notre 21 Ăšme siĂšcle dĂ©butant, l’individualisme qui est parfois exacerbĂ© devra de plus en plus ĂȘtre encadrĂ©. La libertĂ© individuelle n’a jamais Ă©tĂ© celle de faire n’importe quoi, cette libertĂ© se conjugue avec le respect de chacun et chacune, mĂȘme s’il reste du chemin Ă  parcourir. La DĂ©claration des droits de l’homme et du citoyen, dont l’article 4 dispose que La libertĂ© consiste Ă  pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas Ă  autrui [
] ». On peine Ă  mieux dire les choses. LĂ  oĂč rien n’est interdit en amont, nous devons pouvoir faire absolument ce que nous voulons tant que cela ne cause pas de prĂ©judice Ă  nos contemporains.» Denys de BĂ©chillon L’Express, publiĂ© le 27/07/2021 Ă  1451 , mis Ă  jour le 28/07/2021 Ă  1657 Je me posais la question de savoir si le fait d’avoir la libertĂ© * De pulvĂ©riser des insecticides Ă  proximitĂ© des Ă©coles et des voies de passage.* De polluer sols, nappes, riviĂšres, cultures et finalement nos aliments. *De disperser partout des perturbateurs endocriniens. * De continuer Ă  tolĂ©rer l’utilisation du glyphosate.* De favoriser la malbouffe donc l’obĂ©sitĂ© le diabĂšte, Ă  origine de comorbiditĂ©s redoutables en cas de rencontre avec le virus* D’utiliser les cosmĂ©tiques allergisants polluant air extĂ©rieur et intĂ©rieur. *De libĂ©rer des particules fines inhalĂ©es dans l’air ambiant ; irritantes pour les muqueuses respiratoires et oculaires. La sensibilitĂ© des individus aux pollens est ainsi accrue lors des pics de pollution. *De vendre des produits toxiques comme Les assainisseurs d’air, Les cires Ă  meubles et Ă  planchers, Les dĂ©tergents Ă  lessive ou Ă  vaisselle et assouplisseurs, Les engrais et pesticides ; Les pĂątes de calfeutrage et adhĂ©sifs ; Les peintures, teintures, vernis, solvants et dĂ©capants ; * De provoquer une augmentation des GES, un dĂ©sĂ©quilibre climatique aboutissant Ă  ces catastrophes actuelles dĂ©truisant des familles, tuant des gens dans des famines, incendies
 des inondations des guerres, des migrations
 * De permettre et d’amplifier les inĂ©galitĂ©s sociales. * D’empoisonner le milieu marin par des rejets de matiĂšres radioactives dans le Gouf de cap Breton, par exemple, et l’irradiation des zones de stockage sur terre, sans oublier les risques, pour tous, de catastrophes nuclĂ©aires, tout ceci sans demander l’avis des citoyens ! ne causait pas de prĂ©judices Ă  nos contemporains, donc ne nuisait pas Ă  autrui, tout cela bien sĂ»r, sous contrainte, subi par tous, car il faut bien manger, respirer, se vĂȘtir, se dĂ©placer
 Les indications Ă©tant sournoisement dissimulĂ©es par des logos ou des textes illisibles. La dĂ©cision, par les pouvoirs publics, de se refuser Ă  faire le nĂ©cessaire pour attĂ©nuer d’abord, Ă©liminer ensuite, ces prĂ©judices, prĂ©sente donc une toxicitĂ© sociale certaine. La destruction du bien commun nuit Ă  autrui bien avant de se nuire Ă  lui-mĂȘme.» Le dirigeant et le citoyens rĂ©fractaire prĂ©sentant, par le fait statistique, un risque accru d’infection, il menace de contaminer les tiers sur une Ă©chelle plus grande. La protection de la santĂ© publique celle de la nation tout entiĂšre – exige donc qu’on le pousse Ă  dĂ©passer ses prĂ©ventions. » Ă©crit Denys de alors ne pas prĂ©voir un passe sanitaire obligatoire pour avoir l’autorisation d’entreprendre, aprĂšs des vĂ©rifications indĂ©pendantes suffisantes, des actions ne causant pas de prĂ©judices et ne mettant pas en jeu la santĂ© et la vie des contemporains ? On s’apercevrait alors que la politique Ă©conomique actuelle n’est plus possible et qu’il faut en changer ! SignĂ© Georges Vallet crĂ©dits photos Pinteresthommage a NELSON MANDELLA – le blog de michelotte Citation libertĂ©, PensĂ©e positive citation, LibertĂ© d’expression

la libertĂ© s arrĂȘte lĂ  oĂč commence celle des autres